Sur les hauteurs de Chauvaux, à la lisière du plateau condrusien, le village de Mont a conservé son caractère campagnard, même si son école, d'une architecture moderne, y apporte une touche contemporaine. Entre Godinne et Mont, 182 hectares de forêts, sillonnés de sentiers touristiques balisés, constituent un repaire giboyeux où l'on trouve encore sangliers, chevreuils, renards, fouines, belettes et autres buses et éperviers.
Le tourisme souterrain
En 1911, le bourgmestre de Godinne Pierre Dury, supposait que l'on pouvait joindre le village de Mont en partant de la Meuse par un voyage souterrain. Dès avant la guerre de 1914, il entreprit de dégager la grotte préhistoriqie de Chauvaux. Les travaux furent coûteux et n'aboutirent qu'à dégager une salle et quelques couloirs. Il décida alors de s'en prendre aux chantoirs, c'est-à-dire aux points de perte des ruisseaux qui jalonnent la vallée sèche de Mont. Il descendit dans le chantoir Dury (ainsi nommé en son hommage) et découvrit une grotte de 30 mètres de profondeur. Il explora aussi le trou Wéron. Mais, encore une fois, les découvertes ne furent pas celles attendues. La guerre éclata ensuite mettant provisoirement fin aux recherches. Les travaux reprirent en 1938 grâce au docteur Cardyn et, en 1939, à l'ingénieur Lecomte qui fut le premier à descendre jusqu'au fond du trou Wéron (106 m de profondeur). Il en fit un plan minutieux.
(Source : dossier de Arnold, Vervaeren et Mespouille - Confluent 10/88 EDICO Jambes)