XXe siècle
Cent ans d'autonomie
Le village de Mont-sur-Meuse est une commune autonome de 1864 à 1964, distincte de Godinne.
Liste des bourgmestres qui se sont succédés :
1864 André FISETTE 1890 Pierre BAILLOT 1896 Victor LIBOIS 1913 Maurice PIRQUIN 1921 Alphonse PAIRON 1932 Alfred CNEUDE 1953 René BERTHOLET
Le 4 janvier 1965, eut lieu la première fusion des communes ou petite fusion. Cent ans après avoir été séparé de Godinne, Mont lui est à nouveau rattaché.
Puis le 1er janvier 1977, eut lieu la grande fusion des communes qui réunit à Yvoir (nom de l'entité) les villages d'Yvoir, Houx, Evrehailles, le hameau de Bauche, Mont, Godinne, Dorinne, Purnode, Durnal et Spontin.
A noter que le 4 janvier 1965, Evrehailles (et le hameau de Bauche) et Houx avaient déjà fusionné avec Yvoir.
Evénements et anecdotes au fil du temps.
1897 - 1903 Construction du sanatorium de Mont-sur-Meuse
1912 Construction des dépendances de l'école (agrandissement des locaux de l'instituteur et construction de nouvelles toilettes) et de la salle communale (adjudication remportée en 1911 par Jules Marchal, entrepreneur des travaux publics demeurant à Godinne)
1914 Début de la première guerre mondiale
"Avant l'inavsion allemande, Mont-sur-Meuse ne vit que quelques éclaireurs cyclistes de l'armée belge qui furent remplacés le 9 août par des soldats français. Les uhlans firent leur apparition dans le village le 10 août. Le 15 août, à 8 heures 1/2, le bourgmestre de Godinne informa le colonel Cadoux, à Bioul, que "des uhlans" s'installent au sanatorium de Mont et paraissent vouloir s'y retrancher". Le 19 août, une trentaine de uhlans essuyèrent le tir des Français à la "campagne de la ferme de Mont". Vexés les Alllemands avertirent Nestor Hennuy que le village allait être incendié. Dès lors la population fuit vers les villages voisins, dont Lustin où le pont sauta le 21. Le 23 août, deux mille soldats entouraient le village, cernant les hommes revenus soigner le bétail. Pris d'une légitime terreur, six d'entre eux tentèrent de s'enfuir. Jules Bouchat et Edouard Pairon furent tués et Joseph Baily gravemeent atteint. Nicolas Burton, Marcel et Auguste Sinzot eurent la vie sauve, mais ils furent roués de coups et emprisonnés. On enterra les deux victimes à côté du lieu d'xécution et le blessé fut transporté à l'école où les Allemands enfermèrent une vingtaine d'habitants. Selon le témoignage du curé Charlier, les soldats restèrent à Mont (y compris le sanatorium) jusqu'au 24 août à 11 heures. Ils pillèrent tout le dessous du village. Une chapelle dite du Sacré-Coeur a été construite en 1919 sur le lieu d'exécution des deux Montois (photo ci-contre)."
(Source : L'entité d'Yvoir au XXème siècle de J. Brilot)
Annuaire Mertens en 1900
Bourgmestre : Libois V. Echevins: Biot et Piirquin Secrétaire : Boreux qui était aussi l'instituteur. Receveur communal: Misson. Vicaire : Nollevaux. Auberges et estaminets : Baillot, Hallin, Hannuy, Pairon et Rodrique. Barbier: Theunissen. Bois:Dieudonné. Charbons: Dieudonné et Libois. Chaussures: Hallin L et V. Cirier: Hannuy. Contributions: Pratz, receveur. Couturières: Dunquet, Hennuy, Theunissen. Ecole primaire: Puissant. Epiceries: Misson A et M. Fermiers et cultivateurs:Biot, Dumont, Libois, Nivaille, Pirquin. Garde champêtre: Pirquin. Grains et graines: Fisette. Levure: Hennuy, Misson. Maréchal-ferrant: Baillot. Château de Hestroy: baron Paul de Gaiffier, futur gouverneur de la province.
1919 Le chevalier de Gaiffier d'Hestroy est élevé à la plus haute fonction provinciale en qualité de gouverneur de la province de Namur. Dès lors il démissionna de sa fonction de président du bureau des marguilliers de la fabrique d'église de Mont.
1930 - Année du centenaire de la Belgique
"Le dimanche 7 septembre 1930, le village de Mont-sur-Meuse célébrait le centenaire de la Belgique. Grand-messe célébrée par l'abbé Gilon et quatre prêtres flamands. La cérémonie est rehaussée par la présence de la princesse Clémentine et du prince Napoléon et par celle du baron de Gaiffier d'Hestroy, gouverneur de la province de Namur... ".
Relation intégrale de l'événement ci-contre (Source: L'entité d'Yvoir au XXème siècle de J. Brilot)
1932-1933 Travaux au bâtiment de l'école (suppression des gradins des deux pignons et pavage de la cour). Remplacement du plancher de la salle de classe par un pavement.
Mont-sur-Meuse et Ronchinne, une relation privilégiée
RONCHINNE
L'histoire du domaine de Ronchinne a certainement eu une influence prépondérante sur la vie du village de Mont. La légende des cartes postales de l'époque en témoigne : "Le château de Ronchinne à Mont-sur-Meuse". Au même titre d'ailleurs que le château d'Hestroy.
La construction du château de Ronchinne remonte à la fin du 19 ème siècle. A l'origine, c'était un simple pavillon (partie centrale actuelle) que fit construire le notaire Logé. Ensuite les Logé ont vendu le domaine à M. Dumonceau qui le garda peu de temps avant de le revendre à Victor Napoléon (source de la famille Logé). L'ouvrage de "Ronchinne par Edmond Sacré 1988" indique le nom du premier propriétaire (qui était en réalité le second) soit Philibert Mahy, duc de Montellano et del Arco et la comtesse Ferdinand du Monceau de Bergendael.
Clémentine et Victor
Victor Napoléon fera l'acquisition du château de Ronchinne en 1909. Dès lors, de vastes travaux furent entrepris : agrandissement du château, construnction de l'orangerie et aménagement des parcs. Clémentine et Victor se marièrent en 1910 alors qu'ils ont respectivement 38 et 48 ans. Deux enfants naîtront de leur union : Clotilde née en 1912 et Louis, né en 1914. Afin d'interdire le passage des usagers par le domaine de Ronchinne (liaison entre Mont et Yvoi-Maillen), le couple princier financera la construction de la route entre Mont et Yvoi (actuellement rue du Fraîchaux et rue de Mont dans son prolongement) !
La princesse Clémentine, bienfaitrice de l'école de Mont.
En 1932, elle financera un tout nouveau mobilier pour la salle de classe (pupitres en bois) ainsi que le remplacement du plancher par un carrelage. Une aubaine pour la commune de Mont qui était très pauvre. Chaque année, les enfants de l'école recevaient de sa part un cadeau à l'occasion de la saint-Nicolas. Cette sympathique tradition perdura jusqu'en 1954, soit un an avant son décès. Durant l'entre-deux-guerres, la princesse convia souvent les enfants de l'école à partager un goûter de Noël. Sous le sapin, de nombreuses surprises les attendaient. Elle venait aussi à l'école à l'occasion de la distribution des bulletins. Un petit spectacle lui était présenté : chant, saynètes, récitations... Assurément, elle avait un faible pour la petite école de Mont !
Clémentine
Une princesse toute simple
Clementine et Victor (109.38 Ko) ont connu une vie très heureuse de 1910 à 1926, année du décès de Victor. Quelques habitants de la région de Ronchinne ont très bien connu leurs deux enfants, Clotilde et Louis. De même que leurs petits-enfants, descendants de Louis.
La princesse Clémentine avait la réputation d'être une personne simple et généreuse aimant la campagne de Ronchinne et sa nature verdoyante. Elle n'hésitait pas à mettre la main à la pâte pour entretenir ses beaux massifs de rhododendrons. Notons en passant que Ronchinne était la résidence d'été de la famille princière. Celle-ci participait aux offices religieux tantôt à Ivoy, tantôt à Maillen, tantôt à Mont. Ainsi, il n'y avait pas de jaloux ! Leur place était évidemment réservée dans le choeur de chaque église ! Charles Lenoble, coiffeur à Mont, offrait souvent ses bons offices pour véhiculer la famille dans l'une ou l'autre des paroisses.
Témoignage de Charles Lenoble à propos de la princesse Clémentine, recueilli en 1984 par un enfant de l'école. " C'est dommage qu'elle soit morte ! J'allais souvent la coiffer et je recevais chaque fois mon sandwich persilé et ma bouteille de vin. Elle a offert des nouveaux bancs à l'école. L'instirutrice distribuait les prix au nom de la princesse. Elle n'était pas fière. Elle venait tous les jours à la messe à Mont, à pied. J'étais son chauffeur quand le sien était en congé. Je suis allé parfois la conduire à Bruxelles. Sa dame de compagnie m'avait bien recommandé de ne pas rouler trop vite ! La princesse était une belle femme. Un jour, elle me dit : Monsieur Lenoble, vous êtes comme mon cheval, vous sentez l'écurie !". Il est vrai qu'à l'époque, Charles Lenoble possédait deux ou trois vaches. Qu'il sente l'écurie n'avait rien de surprenant.
Méprise ?
Ce jour-là de l'année 1934, notre petit village était tranquille. Quand, toit à coup, le téléphone du bourgmestre retentit. Il décroche. C'est le régisseur du château de Ronchinne qui lui annonce la venue de la princesse Clémentine en compagnie de la reine. Sur ce, tout le monde l'ayant appris se lave et s'habille proprement. La voiture "royale" débouche du tournant. Tout le monde criait:
-Vive la reine ! Vive la princesse !,
La princesse descendit de voiture et leur demanda:
Pourquoi criez-vous "Vive la reine" ! Je ne suis que princesse. Ils répondirent que c'était le régisseur qui les avait prévenus de l'arrivée de la reine et de la princesse. Imaginez la déception de la population ainsi que celle des organisateurs. Pensez bien que la princesse n'était pas contente ! En effet, on apprit très vite qu'elle avait renvoyé son régisseur pour le remplacer par un autre. Le nouveau régisseur se nommait Mr Sevrin.
1940 Décès du baron Paul de Gaiffierd'Hestroy, gouverneur de la province de Namur jusqu'en 1937 (François Bovesse lui succéda). Il fut président de la fabrique d'église de Mont dont il démissionna lorsqu'il devint gouverneur.
La guerre 40-45
(invasion de la Belgique le 10 août 1940)
Dans la nuit du 12 au 13 mai, ne désirant pas que les Allemands s'en servent comme hôpital, des batteries françaises établies sur la rive gauche de la Meuse bombardent violemment les bâtiments du sanatorium. Par bonheur, dès le vendredi 10 mai, la plupart des malades avaient été évacués. L'incendie qui suivit détruisit presque de fond en comble tous les pavillons. Seule l'aile dite de "Saint-Jean" ne fut que légèrement atteinte. Toutefois, le personnel et les quelques malades restants furent hébergés dans une grange au village de Mont. Là, les habitants ont fui également, excepté Victor Collignon, Amour Sorée et Alfred Baily.
Le sanatorium reprend son activité dans le peu de locaux qui lui restent. Au village l'abbé Schonne, curé de la paroisse, préside le Secours d'hiver, assisté d'Alfred Delieux. La soupe populaire est distribuée depuis février et chaque enfant reçoit un morceau de pain. Le comité distribue du charbon, des vêtements et des flacons de vitamine "pour les enfants débiles". Omer Gustin et Alfred Cneude distribuent le beurre et chaque habitant a pu acheter 10 kg de pommes de terre en février. Chaque mois, les prisonniers de guerre reçoivent un colis d'une valeur variant de 20 à 100 F.
En juin, les épiciers de Mont étant toujours en exode, le bourgmestre Cneude tient un magasin communal. Il vend le beurre 18 F le kilo, le lait, 1,5 F le litre et les oeufs 15 F le quarteron. Le comité de ravitaillement est présidé par Alfred Delieux (en octobre). René Paulet, Arsène Delieux, Emile Marchal et Alfred Dunquet sont nommés agents de contrôle afin d'empêcher la fraude et l'accaparement des céréales et des pommes de terre. A cet effet, il leur est autorisé de pénétrer librement de 6 heures du matin à 21 heures, dans toutes les maisons de la commune afin de faire produire tout document utile.
La résistance de Ronchinne ayant brûlé un champ de colza à Venalte, le bourgmestre Cneude est arrêté le 24 octobre. Prisonnier politique, il sera incarcéré durant 6 mois aux prisons de Merxplas et Saint-Gilles, puis emmené en Allemagne. L'échevin Auguste Sinzot le remplace à la tête de la commune.
Trois Montoises meurent victimes du bombardement de Namur le 18/08/1944 : Jeanne Degodenne, Mme Mahiant-Degodenne et Andrée Mahiant. Le 03/09/1944, un combat aérien, gagné par l'ennemi, a lieu au-dessus du village.
Autres Victimes : Armand Foulon, Camille Magnée, sergent du génie, a été membre actif de la résistance et est mort au camp de concentration de Neuengamme (Allemagne) en janvier 1945.
(Source : L'entité d'Yvoir au XXème siècle de J. Brilot)
45-60
1949 Découverte et exploration du trou Bernard par Bernard Magos et son équipe.
1950 Exploration du trou de l'Eglise par Bernard Magos, depuis lors une des cavités les plus explorées de Belgique. Y descendre n'est pas très dangereux et ne nécessite guère de matériel si ce n'est des bottes, une salopette et un casque, sans oublier un peu d'éclairage ! Une grotte facile pour néophytes.
1960 Construction de la cité des Cinq Tilleuls
60-80
4 janvier 1965 Fin de la commune de Mont après 100 ans d'autonomie. Fusion avec Godinne sous le mayorat de Marcel Constandt. De même que Evrehailles, Bauche et Houx fusionnent la même année avec Yvoir, sous le mayorat de Raymond Debaty.
1974 Vaste opération de dépollution des chantoirs et grottes du village et campagne orchestrée par la Commission nationale de protection des sites spéléologiques contre le "TOUT AU TROU". A titre d'exemple, le trou de l'Eglise servait de déversoir des égouts du haut du village ! Cette situation a causé des dommages irréparables aux concrétions. Imaginons aussi l'inconfort des spéléologues arrosés sous une douche nauséeuse !
1975 Modification du système d'égouttage des eaux usées qui ne se déverseront plus dans le chantoir de l'Eglise. On peut dès lors espérer que le réseau souterrain du trou de l'Eglise redevienne propre.
18 octobre 1975 Fondation de l'Asbl "Li club des Bons Viquants"
1er janvier 1977 Grande fusion des communes. La nouvelle entité d'Yvoir comprend les villages de Spontin, Dorinne, Evrehailles, Durnal, Godinne, Mont, Yvoir, Houx et le hameau de Bauche
Le monument aux morts
1977 - Un monument en mémoire des victimes des deux conflits mondiaux.
Le village de Mont ne possédait pas de stèle commémorative pour honorer la mémoire des morts de 14-18 et de 40-45. Bien qu'on n'ait eu à déplorer aucune victime militaire, les deux conflits ont cependant provoqué des dégâts collatéraux. C'est ainsi que quelques civils du village en firent les frais. Alfred Lenoble initia le projet d'ériger un monument en hommage à ces victimes civiles. Aidé de quelques Bons Viquants, il lança une souscription auprès de la population afin de rassembler les fonds nécessaires. A charge de la commune de Godinne d'arrondir le capital pour financer l'affaire. Vint le grand jour de l'inauguration en grande pompe (vers 1977) lors de la kermesse du patelin. A côté d'Alfred Lenoble, sans doute ému et fier de voir l'aboutissement de son rêve, la baronne Jacqueline de Vinck coupa le ruban et déposa la gerbe au pied du monument. Chaque année, que ce soit au 21 juillet ou le dimanche de la kermesse (2ème dimanche de septembre), l'endroit est un lieu de rassemblement symbolique pour rappeler le sacrifice de nombreux combattants et civils qui offrirent leurs vies au profit de nos libertés actuelles.
La Belgique a 150 ans
1980 - Plantation de l'arbre du cent-cinquantenaire de la Belgique
Lors de la kermesse annuelle, en présence des autorités communales emmenées par le bourgmestre Raymond Debaty, l'arbre du cent-cinquantenaire de la Belgique fut planté sur la pelouse du monument à côté de son vénérable prédécesseur, enraciné cinquante plus tôt à quelques pas de là. Quelques enfants ont aidé le bourgmestre en donnant symboliquement les premières pelletées de terre.
1980 - 2000
1979 - 1980 Construction de l'église actuelle.
1982 Premier numéto du petit journal "A Mont, amon no's ôtes" en avril. Il paraîtra d'abord mensuellement.
1983 Création de l'implantation décentralisée de l'académie de musique de Dinant. Les cours se donnent dans les locaux de l'école (danse, solfège, instruments), une cohabitation pas toujours aisée. Vers l'an 2000, l'académie de Mont a migré vers l'Espace 27 à Godinne sur un site propre à ses diverses activités. Aujourd'hui, elle porte le titre de conservatoire.
1982 -1984 Construction de la nouvelle école. Rentrée le 1er septembre 1984 dans les nouveaux locaux.
1982 -1986 Période de grands travaux (égouttage, réfection des routes et mise en place des conduites de gaz naturel).
1985 Inauguration officielle de la nouvelle école (dernier WE d'avril).
1985 En octobre, joyeuse entrée dans la commune d'Yvoir du gouverneur de la province de Namur Emile Lacroix accompagné de son épouse. A cette occasion, deux visites particulières furent programmées aux cliniques universitaires de Mont-Godinne et à la nouvelle école du village récemment inaugurée.
1985 En décembre. C'est à une Montoise qu'échut l'honneur, en qualité de jeune, d'être invitée au palais royal pour les 25 ans de mariage de leurs majestés le roi Baudouin et la reine Fabiola. Pascale Vincent était née l'année du mariage royal !
1985 Création du PCBV (Palet Club des Bons Viquants de MONT, le club de tennis de table local dont les joutes sportives se déroulent dans la salle de gymnastique de l'école.
1985 Les anciens combattants et prisonniers de guerre de Mont (responsable local, monsieur Gaston Bodson), sont groupés avec les sections de Godinne et Annevoie. Porte-drapeau : Alfred Lenoble, Alphonse Theunissen et Gaston Bodson. Le 5 mai 1985, les anciens prisonniers ont procédé à la plantation d'un arbre du souvenir à l'occasion du 40ème anniversaire de la libération des camps. Qui conaît l'endroit où fut planté cet arbre ? A Godinne, à Annevoie ? A Mont, pas de trace. (Source : L'entité d'Yvoir au XXème siècle de J Brilot)
1986 Création du BV MONT (club de mini-foot) dont les exploits sportifs se déroulent en la salle du Maka à Yvoir.
1986 Création de l'association des parents de l'école de Mont dont le premier président fut Manu Colin.
1986 Décès de l'abbé Joseph Legrain (59.54 Ko), curé à Mont de 1948 à 1970. C'était un botaniste de renom.
1988 Le mensuel "A Mont, amon nos'ôtes" devient trimestriel puis ne paraîtra plus qu'à l'annonce des événements festifs villageois (Grand feu, 21 juillet, kermesse, saint-Nicolas ...). Le village compte 427 habitants.
1988 Le Club des Bons Viquants finance l'achat des matériaux nécessaires à la construction de la première plaine de jeux. Les rondins traités en autoclave (usine de Mariembourg) seront rapidement agencés par les maîtres d'oeuvre Bruno Lazzarin et André Piron à l'emplacement de la plaine de jeux actuelle derrière l'école.
1990 Naissance de "Bébé Papote", créée par Diane Henry de Frahan et Marie-Dominique Marinx-Frank, déléguées de la section locale de la Ligue des Familles
1995 La FSC s'installe au refuge Norbert Casteret. "Base du Centre routier spéléo et alpin, situé à Mont-Godinne, au centre d'une région karstique réputée pour la spéléologie et l'escalade, le refuge, géré par les membres du Centre routier spéléo, accueille chaque week-end depuis 1958 spéléologues et grimpeurs, belges et étrangers. La vocation du refuge est d'être à l'exemple des refuges de haute montagne un lieu où la qualité de l'espace et les relations humaines favorisent un esprit d'accueil et une ambiance d'aventure. Le refuge est doté d'une magnifique prairie de 50 ares. Désormais, il devient un centre d'accueil FSC (Fédération des Scouts) 02/512 46 91" Tiré du guide de la FSC scouts Baden-Powell. Depuis lors, chaque année, des camps scouts y sont organisés.
1997 Installation des modules scolaires préfabriqués près du cimetière. Module 97 (590.24 Ko)
2000 -
2005 Décès du capitaine Georges Deltour (1919-2005), pilote aviateur de la RAF, chef d'escadrille, commandant de la Sabena (nouveau cimetière). Après sa carrière professionnelle, il s'était retiré à Mont, rue Sous-le-Bois.
2011 Implantation de la nouvelle plaine de jeux et de l'aire multisports autour de la doline de l'école, rue du Chantoir.
2015 Décès de Gaston Bodson, premier centenaire Montois.
2020-2021 Années de la pandémie due au Covid 19
2021 Inondations catastrophiques en Belgique suite à des pluies torrentielles dévastatrices; tous les riverains des cours d'eau wallons sont fortememnt impactés. Notamment de Dinant à Namur pour ce qui concerne la région de Mont. Le village fut cependant préservé.
2021 Construction d'un nouveau quartier d'habitation rue du Fraîchaux : les Côteaux de Mont.