Nana et Totor, témoins de la vie montoise des années cinquante peuvent témoigner de l'activité rurale toujours intense. Pas moins de 15 petites fermes faisaient vivre la majeure partie de la population du village. Bien entendu, c'étaient de toutes petites exploitations avec volaille, élevage ovin et porcin, à l'échelle familiale, hormis deux ou trois fermes plus importantes. Quelquefois, le mari avait une autre occupation à l'extérieur: l'appel de main d'oeuvre ne manquait pas que ce soit au domaine de Ronchinne, au sanatorium de Mont ou encore dans les carrières environnantes.
Il y avait également deux épiceries, un bistrot, un coiffeur et un boucher.
Totor était engagé comme ouvrier saisonnier dans les fermes avoisinantes. On le voit ici occupé aux travaux de fenaison. Quant à Nana, elle avait bien de l'ouvrage à assurer la propreté de la classe de Monsieur Lekeu, maître d'école jusqu'en 1965.